PEA ou Contrat de capitalisation

PEA ou Contrat de capitalisation

Chaque début d’année, nous avons le plaisir de retrouver nos habitudes : les vœux, les « bonnes » résolutions, l’Epiphanie et pour certains d’entre vous, effectuer le bilan de l’année 2024.

 

Le mode de détention de certains actifs peut avoir des conséquences importantes sur la performance, la diversification et la fiscalité.

Nous l’avons connu avec le compte-titres qui a presque disparu pour les détenteurs personnes physiques… L’origine est probablement une pression fiscale trop importante, avec dans un premier temps, la suppression de l’abattement de 15 000€, puis une augmentation de la fiscalité, pour être durant quelques années soumis au barème de l’impôt sur le revenu (avec tout de même quelques abattements). A ce jour, la salvatrice Flat Taxe n’a pas permis à ce support un regain d’intérêt car les craintes d’une nouvelle modification fiscale restent à l’esprit.

 

Aujourd’hui, nous pouvons nous interroger sur l’avenir du PEA, l’outil reste très favorable fiscalement et permet une flexibilité acceptable. Néanmoins, la contrainte d’allocation a, cette année, été pénalisante pour les détenteurs de PEA.

Même si ce dernier permet de souscrire des valeurs européennes, dans la réalité, les investisseurs se concentrent sur les valeurs françaises. Celles-ci n’ont que très peu performé cette année, alors qu’elles réalisent une grande partie de leur chiffre d’affaires à l’étranger.

Dans le climat d’instabilité politique et économique que nous vivons, les sociétés françaises sont ainsi sanctionnées par les investisseurs car elles détiennent leur siège social en France.

 

Nous ne pensons pas qu’il faut pour autant remettre totalement en cause la stratégie et l’intérêt du PEA. Nous notons simplement que le contenant des actifs peut avoir autant d’importance que le contenu lui-même.

Nous pouvons donc nous interroger sur la question : un contrat de capitalisation ne serait-il pas plus favorable à ce jour que le PEA ?

Quatre arguments plaident en faveur du contrat de capitalisation :

  • Certaines compagnies offrent aujourd’hui la possibilité de sélectionner des titres vifs
  • Possibilité d’accéder à un marché élargi qui, en fonction de la conjoncture, permet de se positionner sur toutes les zones géographiques mais également sur tous types de supports (actions, obligations, immobiliers, structurés et Private Equity)
  • Il est possible de transmettre la nue-propriété de son contrat et d’en conserver l’usufruit.
  • Enfin comme sur le PEA nous n’avons pas de pression fiscale lors les arbitrages.

 

Bonnes réflexions pour 2025